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Cinéma sur le Larzac

Faire du cinéma sur le Larzac : ce dernier a inspiré de nombreux films, dont voici la liste de quelques-uns :

• Tous au Larzac. Ce film produit par Christian Rouaud retrace les 11 ans (1970 à 1981) de la lutte des paysans du Larzac et de leurs nombreux soutiens contre la disparition de leurs fermes au profit de l’extension d’un camp militaire. Magnifiques paysages du Larzac et fabuleux portraits des gens qui y vivent. César du meilleur film documentaire 2012.

• Du poil de la bête. Court-métrage de Sylvain Drécourt (2011). Tourné au Cros (photo ci-dessus), avec Philippe Nahon et Swan Demarsan. Comédie dramatique : un fils tente de soutirer de l’argent à son père pour écrire son premier roman. Beaux plans du Larzac méridional et d’une bergerie caussenarde. Avec la participation du Cinéma Languedoc-Roussillon.

• Les chants de Mandrin. Long-métrage réalisé par Rabah Ameur-Zaïmeche. Ce film a été tourné en huit semaines dans l’Aveyron (en automne 2010). On peut y apercevoir les beaux paysages du Larzac ainsi que les ruelles et monuments de la Couvertoirade.

• La clé des champs. Réalisé par Claude Nuridsany, Marie Pérennou en 2011. Deux enfants solitaires tombent sous le charme d’une mare sauvage. Un foisonnement d’animaux et de prises de vues superbes, tourné à la Vacquerie, avec la participation de Philippe Rignault, fauconnier local et de ses rapaces !

• Les Brebis font de la Résistance. Réalisé par Catherine Pozzo Di Borgio en 2009. Le Larzac aujourd’hui, avec ses habitants au caractère bien trempé, ses paysages magnifiques et ses brebis. Tableau subjectif d’un lieu unique, fortement marqué par les luttes des années 70, une terre reconquise à l’armée, où les paysans d’alors et de nouveaux venus continuent à se battre pour une agriculture saine et un monde meilleur…

• Cartouche. Réalisé par Philippe de Broca en 1962. Le film s’inspire du personnage de Cartouche, brigand puis chef de bande, qui sévissait à Paris à la Cour des miracles au début du XVIIIe siècle, sous la Régence. Des scènes sont tournées à La Couvertoirade. Clin d’œil : le nom du méchant de ce film (le lieutenant-général de Ferrussac) est tiré du vrai nom du réalisateur, né Philippe de Broca de Ferrussac.