Deux espèces de vautours vivent dans les causses toute l’année, la troisième n’y passe pas l’hiver. Les vautours ne consomment que des animaux morts, d’où leur nom de nécrophages, et leur surnom « d’éboueurs des causses ». Disparus en 1940 des Causses (tir au fusil, empoisonnement…), les vautours y planent de nouveau depuis leurs réintroductions. Complice de l’éleveur caussenard, le vautour apprécie particulièrement les carcasses de brebis, mais il se nourrit aussi de cadavres de lièvres, lapins, renards, chevreuils… Tous les rapaces sont protégés par la loi.
- Le vautour fauve, très sociable, a été réintroduit depuis 1982. Envergure de 2,35 m à 2,65 m ; poids de 7 à 11 kg. Il niche en colonies dans les falaises des gorges du Tarn et de la Jonte. On compte 140 couples. On peut l’observer sur l’ensemble des Causses majeurs : Larzac, Noir, Méjean et Sauveterre.
- Le vautour moine, plus foncé et un peu plus grand que le vautour fauve, niche dans les arbres où il construit avec des branchages un nid imposant. Les vautours moines ont été réintroduits entre 1992 et 2004. On compte aujourd’hui 18 couples dans les Grands Causses.
- Le vautour percnoptère, petit vautour au plumage contrasté blanc et noir, revient d’Afrique au printemps pour se reproduire. Il n’en reste pas plus de 70 couples en France et quelques-uns dans la région des Grands Causses.
(Source Parc Naturel Régional des Grands Causses)